Consommateurs, ONG, grandes entreprises, agences, tous sont de plus en plus exigeants concernant le respect des pratiques sociales et environnementales dans leurs activités. La mise en place d’une politique d’achat responsable permet d’instaurer de manière concrète le développement durable au sein de son organisation. Découvrez les 7 bonnes pratiques afin d’intégrer une politique d’achat responsable efficacement dans votre organisation.
Sensibiliser et former ses équipes est une étape cruciale permettant d’amorcer durablement une politique d’achat responsable dans son entreprise.
1- Favoriser une action globale
A travers une politique d’achat responsable basée sur les valeurs de l’entreprise ou de la collectivité et sa volonté de s’impliquer pleinement dans un changement positif.
2- Organiser une montée en compétences sur ce sujet.
Cela passe par une implication de tous les salariés, pour lesquels il faut prévoir au moins une journée de formation, puis un retour d’expérience de leur part et une mise en commun de leurs idées et de leurs interrogations.
3- Cette implication doit permettre une synergie entre la direction des achats et l’ensemble des services
Il s’agit pour eux de s’auto-réguler et de partager leurs connaissances sur tous les aspects des achats. En outre, ce qui est habituellement jeté par un service peut être plus systématiquement réutilisé ou recyclé par un autre.<
Une charte d’achat responsable, signée par l’ensemble des collaborateurs, permet d’établir un cadre général, et la prise en compte immédiate de certaines actions. Il s’agit notamment de systématiser un choix plutôt qu’un autre, pour un produit recyclé ou remanufacturé après un sourcing. Elle doit aussi établir des objectifs et les engagements de tous les acteurs de la chaîne de valeur. Cette charte n’est pas seulement dédiée aux personnels de l’entreprise, elle doit aussi être transmise aux fournisseurs qui pourront s’appuyer dessus pour proposer de nouveaux process et produits.
La charte comprend ainsi :
Une politique d’achat responsable suppose fnotamment d’anticiper la fin de vie des produits. Il faut s’interroger pour savoir si, une fois utilisés, ils seront rachetés ou revendus par le fournisseur et dans quelles conditions, au regard des possibilités de recyclage ou de réemploi. Ou, si cela est impossible, comment ils seront éliminés et avec quelles conséquences sur l’énergie consommée et les émissions de CO2. Cela peut ainsi faire l’objet d’un contrat spécifique.
L’ADEME propose un outil simplifié de calcul et d’analyse du cycle de vie (ACV), le « bilan produit » : http://www.base-impacts.ademe.fr/bilan-produit
Les conditions de production font partie intégrante d’une politique d’achat responsable cohérente. Il faut ainsi interroger ses fournisseurs et vérifier précisément quel est le mode de production, auquel s’ajoutent les conditions de travail et les matériaux utilisés (leur consommation d’énergie, leur degré de pollution éventuel, leur innocuité).
Il faut ainsi privilégier les matériaux biodégradables ou recyclables, ainsi que s’informer de leur taux de réparabilité. Quant aux emballages, le carton doit prendre le dessus sur les plastiques. D’une manière générale, il faut proscrire le suremballage.
L’anticipation des achats responsables suppose en premier lieu de recenser l’offre de l’économie circulaire disponible localement à travers un sourcing (ou benchmark) des entreprises du secteur. Il faut en outre toujours préférer le réemploi au produit neuf et choisir des produits éco-conçus. Par ailleurs, il est préférable de commencer sur de petites actions, de constater que cela fonctionne, puis de progresser ainsi, plutôt que d’entamer de grands projets qui n’aboutissent pas. Les enjeux de la politique d'achat responsable est assez forte pour être largement anticipé !
Une politique d’achat responsable est une démarche collaborative avec ses fournisseurs. Ce qui bénéficie à l’entreprise doit aussi leur bénéficier, ainsi qu’à leurs partenaires. La réciprocité de l’économie circulaire permet d’innover ensemble vers un même effet levier. Avec une meilleure qualité de production, les entreprises et les fournisseurs apportent de fait une meilleure offre. Ensemble, ils contribuent à diminuer leur impact sur l’environnement et mettent en place de meilleures conditions de travail. Si bien qu’ils améliorent de concert leur image sur des bases authentiques.
Le RFAR a remplacé le 1er octobre 2017 le Label Relations fournisseurs responsables (RFR) créé en 2012. Cette distinction officielle certifie les entreprises qui ont su construire une relation durable et responsable aec leurs fournisseurs. La RFAR s’inscrit plus largement dans la Charte relation fournisseur responsable qui compte environ 2000 entreprises signataires engagées dans cette démarche.
Les 10 engagements de la Charte Relations fournisseurs responsables :
Les indicateurs clés - KPI - permettent de suivre votre évolution dans le déploiement de votre politique d’achat responsable. Les indicateurs suivants peuvent vous inspirer.
En interne :
En externe (fournisseurs)
Vous souhaitez mettre en place une politique d'achat responsable au sein de votre organisation ?
N'attendez plus et téléchargez nos guides sur les achats responsables